33 ans après un féminicide, de vastes fouilles pour retrouver le corps
L’imposant dispositif a été déployé après les confessions de l’ex-mari de la victime.
Un dispositif de fouilles exceptionnel a été déployé mardi matin dans l'Orne pour tenter de retrouver le corps d'une femme que son mari dit avoir tuée il y a 33 ans.
« Les fouilles ont démarré (...) sur le secteur de La Chapelle-Souëf », à une cinquantaine de kilomètres à l'est d'Alençon et « on a environ 40 gendarmes qui sont déployés depuis ce matin, pour plusieurs jours si besoin est », a indiqué le lieutenant-colonel Franck Piédagnel, adjoint au commandant du groupement de gendarmerie de l'Orne.
Le lieu a été indiqué aux enquêteurs par le suspect de 62 ans mis en examen fin mai pour enlèvement et séquestration, alors qu'il venait d'avouer avoir étranglé son épouse disparue en 1989. L'enquête n'avait démarré qu'en 2021, à la suite d'un signalement des enfants du couple aujourd'hui majeurs.
Interrogé en fin de journée, le parquet n'a souhaité faire aucune déclaration. Les fouilles étaient toujours en cours en fin d'après-midi, selon les gendarmes.
Sur la zone de fouilles, inaccessible au public, un photographe de l'AFP a aperçu de loin une pelleteuse à proximité d'une maison en pleine campagne.
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Spéléologues et anthropologues mobilisés
Le dispositif « qui sort du commun » inclut notamment « quatre spéléologues du groupe des spéléologues de la gendarmerie nationale » parce que...
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