Le rappeur Lomepal accusé par une troisième femme, le rappeur affirme n’avoir "pas commis de viol"

Une femme de 33 ans a annoncé à Mediapart avoir porté plainte ce mardi 21 mai contre le rappeur Lomepal pour un viol en janvier 2017, ce que le rappeur conteste.

Déjà visé par deux plaintes pour viol et placé en garde à vue fin février, le rappeur Lomepal est à nouveau accusé de viol par une femme de 33 ans. Selon nos confrères de Mediapart, elle a porté plainte ce mardi 21 mai à Paris.

D'après Marie*, les faits remontent à début janvier 2017 dans le domicile de la mère d'Antoine Valentinelli, connu sous le nom de Lomepal. Alors qu'elle avait déjà eu des rapports sexuels avec l'artiste les jours précédents, elle dit s'être "réveillée en sursaut".

"Il était derrière moi et essayait de me sodomiser", a-t-elle confié au média d'investigation.

Elle assure alors avoir tenté de le repousser et prononcé des termes comme "stop", "non" ou "arrête", sans pour autant avoir un effet sur les actions du rappeur de 32 ans. Avant de lui lancer: "C’est quoi que tu ne comprends pas quand on te dit non?" Ce à quoi il lui aurait répondu: "On sait très bien ce que ça veut dire quand vous dites non."

De son côté, Lomepal a contesté toute violence et toute contrainte, maintenant que la relation sexuelle était consentie.

Il s'agit de la troisième plainte pour viol contre l'artiste. Fin février, il avait été placé en garde à vue pour être confronté à ses accusatrices dans le cadre de l'enquête préliminaire le visant à Paris.

Les investigations avaient été lancées après le dépôt, en 2020, de la plainte d'une connaissance du rappeur, qui l'accuse de l'avoir violée en 2017 à New York. La deuxième femme a déposé une plainte fin 2023, dénonçant des faits de viol en 2018, ayant eu lieu en France, selon deux des sources proches du dossier. Dans les deux cas, les faits se seraient déroulés "au domicile des plaignantes", avait ajouté une autre source proche du dossier.

"Je sais très bien que je n’ai pas commis de viol", a déclaré Lomepal à Mediapart. Comme il l'avait fait en août dernier, il a expliqué avoir "multiplié les relations purement sexuelles avec des femmes que je ne connaissais pas et qui ne me connaissaient pas". Il a poursuivi: "Des relations parfois sans vraiment d’échange, sans tendresse particulière, et sans suite. Des femmes peuvent librement choisir ce type de relations, elles n’induisent pas forcément de domination."

*Le prénom de la plaignante a été modifié pour préserver son anonymat

Article original publié sur BFMTV.com