Yahoo Actualités Fièvre de Lassa : un patient atteint du virus hospitalisé en France, ce que l’on sait
Un militaire de retour de l’étranger est hospitalisé à Saint-Mandé. Il va bien, rassure le ministère de la Santé.
Tout est sous contrôle (pour l’instant). C’est en somme le message du ministère de la Santé, qui a annoncé qu’un patient atteint de la fièvre de Lassa était hospitalisé en France ce jeudi 2 mai. Le HuffPost fait le point sur ce qu’il faut savoir.
Dans un communiqué, le ministère indique avoir été averti « le 1er mai 2024 d’un cas confirmé de fièvre de Lassa ». Le patient, un militaire qui revient d’un séjour à l’étranger, a été admis à l’hôpital militaire Bégin à Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne, précisent Le Parisien et BFMTV. Il n’est pas précisé dans quel pays il se trouvait lorsqu’il a été contaminé.
« Son état de santé n’inspire pas d’inquiétude », affirme le ministère, ajoutant que « les autorités sont pleinement mobilisées dans la recherche de personnes ayant eu des contacts à risque avec le patient ». Une « enquête épidémiologique » est en cours.
Entre 5 000 et 6 000 morts par an
Des cas contact ont déjà été prévenus par les autorités. « Il leur est notamment demandé, en cas d’apparition de symptômes dont la fièvre, de s’isoler et de prendre contact avec le médecin en charge de leur suivi. Il convient de surveiller l’apparition de symptômes pendant 21 jours après le dernier contact à risque », décrit le ministère.
Comme l’explique le communiqué, « la fièvre de Lassa est une fièvre hémorragique virale à déclaration obligatoire, causée par un Arénavirus, le virus Lassa » et est surtout présente en Afrique de l’Ouest. La contamination se transmet lors de contacts directs « avec le sang, les urines, les excréments ou autres sécrétions organiques d’une personne contaminée ».
La maladie apparaît entre 6 et 21 jours après l’infection. Les symptômes peuvent être de la fièvre, des vomissements, des nausées, des maux de tête... Toutefois, « la majorité des cas (80 %) est asymptomatique ». Sur son site, l’Institut Pasteur précise que 5 000 à 6 000 personnes meurent de ce virus chaque année. Aucun vaccin n’existe pour la combattre.
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