Alizé Cornet arrête le tennis après Roland-Garros, et poursuivra sa (jeune) carrière de romancière

Avant un dernier passage par la terre battue parisienne, la tenniswoman française en dit plus sur l’activité qui occupera une bonne partie de son temps après sa retraite sportive.

CULTURE - Une seconde passion pour sa seconde partie de carrière. Si les amateurs de tennis français vont avoir du mal à tourner la page Alizé Cornet après l’annonce de sa retraite sportive à l’issue de la prochaine édition de Roland-Garros, la sportive de 34 ans va, elle au contraire, plonger la tête dans les livres.

Le beau parcours d’Alizé Cornet à l’Open d’Australie s’arrête en quart de finale

Pour la recordwoman du nombre de tournois du Grand Chelem joués d’affilée (68 depuis l’Open d’Australie 2007), l’heure est en effet venue de penser à demain. Raison pour laquelle elle a dévoilé quels étaient ses plans une fois qu’elle aurait raccroché la raquette en mai prochain.

Et comme elle dévoile au journal Ouest-France ce dimanche 28 avril, c’est bien du côté de l’écriture que le nom d’Alizé Cornet réapparaîtra après sa dernière quinzaine sur terre battue. Déjà autrice d’un premier roman publié en 2022, La Valse des jours, la jeune romancière compte bien poursuivre sur cette voie.

Et après un premier roman consacré à sa mère, Alizé Cornet confesse que son deuxième livre, Ce qui manque à l’amour, contiendra « un petit peu plus » d’elle. Un nouveau roman qui paraîtra le 2 mai prochain.

Une activité passée de simple hobby à deuxième métier après l’écriture de son premier roman, comme finit par l’admettre la Niçoise : « Dès que La Valse des Jours a été publiée et qu’il a eu un bon accueil, j’y ai pensé. C’est quelque chose qui me plaît énormément ».

« Après, ce n’est pas un rythme très rapide donc je pense que j’aurai le temps de combler mon après carrière par autre chose. Et notamment rester dans le tennis, d’une manière ou d’une autre », nuance toutefois l’ancienne numéro 11 mondiale.

Mais malgré une expérience encore limitée dans l’écriture, Alizé Cornet est déjà très prolifique. Après avoir admis qu’elle écrivait finalement « plutôt vite », elle confie avoir « un ou deux romans d’avance ». Et glisse d’ailleurs que les conseils reçus après avoir publié La Valse des jours ne lui ont servi qu’à partir du troisième roman, preuve de sa productivité. « Je pense que je vais encore m’améliorer, ce qui est normal, comme dans toutes les disciplines », reconnaît-elle sans détour.

Sans la moindre pression par rapport à cette nouvelle carrière, Alizé Cornet assure écouter ses envies « vu que ce n’est pas (s)on métier attitré ». Ce qui lui permet d’avoir « toujours un plaisir de créer des histoires ». Elle est d’ailleurs prête à parler de son troisième roman, qu’elle vient d’achever. Il abordera une « histoire familiale contemporaine, entre une mère et sa fille ».

Pour ce qui est de Ce qui manque à l’amour, son prochain livre à paraître se penche sur les thèmes de l’amitié et de l’amour face aux aléas de la vie de trois personnages, Nina, Marcel et Romain.

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