"Réaffirmer mon innocence": la maire d'Avallon, soupçonnée de trafic de drogues, s'exprime pour la première fois

Jamilah Habsaoui, maire d'Avallon, dans l'Yonne, est incarcérée depuis le 10 avril dans le cadre d'une affaire de trafic de drogues. Depuis la maison d'arrêt de Dijon, elle clame son "innocence" et dit sa "confiance" en la justice.

Ses premiers mots depuis son incarcération. La maire d'Avallon, dans l'Yonne, Jamilah Habsaoui, a clamé son innocence vendredi 3 mai dans les colonnes de L'Yonne Républicaine, alors qu'elle est actuellement mise en examen et se trouve en détention provisoire dans le cadre d'une affaire de trafic de drogues.

"Après un mois de silence, je tenais à m'exprimer et à réaffirmer mon innocence", assure-t-elle auprès du journal local.

L'élue, qui a été membre du Parti socialiste, déclare "avoir confiance en la justice de la République" et assure de son "entière coopération, pour que se manifeste la vérité et que (son) innocence soit officiellement reconnue."

S'adressant directement à ses administrés, Jamilah Habsaoui fait une promesse: "Soyez assurés que jamais je ne compromettrai ni ma probité, ni mon honneur. De même que jamais je ne trahirai votre confiance."

"Je remercie toutes les personnes m'ayant apporté leur soutien, en particulier les Avallonnaises et Avallonnais", ajoute-t-elle.

70kg de cannabis et près d'un kilo de cocaïne ont été découverts le 7 avril dernier aux domiciles de la maire et de plusieurs autres personnes mises en cause dont deux frères de l'élue, ainsi que dans la pharmacie où travaille la maire.

La maire de la commune de l'Yonne et six autres personnes, dont ses deux frères, ont été mises en examen pour "trafic de stupéfiants". Elle est incarcérée depuis à la maison d'arrêt de Dijon, en Côte-d'Or.

"Nous espérons que l’enquête qui sera menée avec la plus grande rigueur, permettra de prouver son innocence rapidement. Elle conserve toute notre affection et notre amitié", a déclaré dans un communiqué le Conseil municipal de la commune en son soutien peu après sa mise en examen.

L'avocat de l'élue avait assuré le mois dernier que sa cliente n'avait "strictement rien à voir" avec les faits qui lui étaient reprochés et qu'elle était "abasourdie" par la découverte de drogues à son domicile.

Article original publié sur BFMTV.com