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"Je suis marin et je n'ai jamais vu ça" : faut-il s'inquiéter de la recrudescence des méduses sur les plages françaises ?

Pour la troisième année consécutive, les méduses sont de retour avec de l'avance sur les plages du littoral. Faut-il s'en inquiéter ? Comment s'en protéger ? On vous dit tout.

Les méduses sont de retour sur les plages françaises, avec un peu d'avance encore une fois. (Photo : Getty Images)
Les méduses sont de retour sur les plages françaises, avec un peu d'avance encore une fois. (Photo : Getty Images)

Les premiers baigneurs les ont déjà aperçues : les méduses sont bel et bien de retour. À Marseille, des milliers de méduses ont envahi la plage du prado au mois d'avril. Sur les côtes du littoral méditerranéen, mais aussi en Bretagne, les nageurs et les surfeurs remarquent également une invasion précoce de ces invertébrés.

Le phénomène n'est pas nouveau. En 2022, puis en 2023, les plages étaient déjà touchées. Si la présence de méduses n'a rien de surprenant en France, c'est leur nombre qui est inédit depuis plusieurs saisons. Et les explications sont très nombreuses.

Les méduses arrivent habituellement sur le littoral durant les mois d'été, lorsque les températures grimpent et que les vents d'est se lèvent. Mais depuis quelques années déjà, le réchauffement climatique fait augmenter leur nombre près des plages. Avec la hausse des températures, les méduses arrivent à la maturité sexuelle beaucoup plus vite. Les fréquences de reproduction sont plus rapides, donc le nombre de méduses est toujours plus haut... "Je n'ai jamais vu ça. Je suis marin de profession, mais je n'ai jamais vu ça", confie un marseillais dans un reportage de TF1.

Le réchauffement climatique favorise également la prolifération du plancton, dont se nourrissent les méduses. Les courants marins, perturbés eux aussi par le dérèglement climatique, transportent le planton vers les côtes... où se retrouvent les petites invertébrées pour les déguster.

Les vélelles, que l'on retrouve actuellement sur les plages du Sud, ne piquent pas. Mais certaines espèces de méduses sont urticantes. Ce sont leurs tentacules qui sont équipées de cellules venimeuses, et qui viennent provoquer des brûlures et des démangeaisons lorsqu'elles frôlent la peau des baigneurs. Certaines piqures de méduses peuvent vraiment être douloureuses, et nécessiter une prise en charge médicale.

Pour éviter les risques, il est conseillé de ne pas toucher les méduses échouées sur la sable. On se baigne avec une combinaison et on se protège avec une crème 2-en-1 comme celle de Quies.

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La crème solaire Médusyl ne coûte pas plus cher qu'une autre. Pourtant, au-delà de nous protéger des UVA/UVB, elle nous protège également des piqures de méduses. En effet, celle-ci vient empêcher les tentacules de méduses de se coller à la peau et désarme les cellules urticantes. Résistante à l'eau, la crème Médusyl convient aux peaux les plus sensibles et peut être utilisée dès l'âge de 3 ans.

En cas de piqûre, rien ne sert de paniquer. Il convient tout d'abord de rincer à l'eau de mer (surtout pas à l'eau douce) l'endroit ou la méduse nous à piquer. On retire d'éventuels morceaux de tentacules à l'aide d'une pince à épiler puis on consulte un médecin si les symptômes s'aggravent.

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